Histoire du vignoble « Clos de la rocaille »
Les débuts
Thomas a toujours aimé les vignes et le vin. C’est pourquoi, en 2002 peu de temps après son arrivée à Vermes, il a commencé par planter 16 ares de vignes sur le côté sud du Thiergarten avec l’accord du propriétaire des lieux ; Antoine Rais.
En 2004, a lieu la dégustation du premier Crus « A l’ abri du rocher ».
Dès lors, le travail au vignoble fut un grand succès, cependant la production n’était pas assez grande pour répondre à la demande.
Clos du Thiergarten. Premier vignoble planté en 2002
L'idée d'un plus grand vignoble
En 2007, il essaye de trouver une solution afin d’augmenter la production. Il commence à chercher une nouvelle surface pour planter d'avantage de vignes, malheureusement longtemps sans succès. C'est alors qu'il fait une demande à la commune de Vermes pour planter un vignoble au-dessus du village sur la parcelle du «Pâturage du droit».
Un terrain qui semble parfait
Ce terrain est très pentu, une partie avec plus de 80 % de dénivellation, rocailleux mais très ensoleillé et sec. De plus, à 50 mètres au-dessus du village, on ne doit plus compter avec de longues périodes de froid ni au printemps ni en automne, ce qui était souvent le cas au « Tiergarten ». Au contraire, le vent chaud monte au-dessus du village jusqu’aux vignes et créer ainsi un microclimat idéal.
Pour Thomas, il était clair qu’il n’y a qu’une façon de planter les vignes à cet endroit : il faut construire des terrasses.
Les négociations sont lancés
En été 2009, il entame les premières négociations avec la commune de Vermes. Ils ont beaucoup parlé du climat du lieu afin de savoir si l’endroit n’était pas trop froid, mais ils ont finalement constaté qu’il ne ferait pas plus froid ici qu’ailleurs au Val-Terbi.
La commune de Vermes s’est toujours enthousiasmé du projet du vignoble, mais elle ne voulait pas louer le terrain de 226 Ares, c’est alors que Thomas a proposé d’échanger de la prairie contre un terrain rocailleux.
Une nouveauté pour la région
L'économie rurale à Courtemelon élabora un moyen possible à l’échange des terres. À cette occasion Thomas aimerait remercier la Fondation Rurale Interjurassienne, en particulier Olivier Boillat pour son travail et son engagement.
S’en suivit de longues procédures avec le canton du Jura. Thomas devait justifier la construction de terrasses, ce qui, dans d’autres cantons était normal depuis longtemps, est encore mieux sur des terrains rocailleux jurassiens !
Les presque 200 mètres de haies que constituait la frontière du « Clos de la Rocaille » devaient considérablement être abattues afin que l’échange naturel de l’air soit assuré. L’ombre était aussi un grand problème, car pour la production de vin, c'était impossible. Ils ont donc non seulement discuté de l’échange du terrain dans le sens pratique, mais aussi du fait que cet échange ne prenait que du sens si la plantation d’un vignoble était possible sur la parcelle « Pâturage du droit ».
Ceci n’était pas un projet simple. Thomas aimerait sincèrement remercier la commune de Vermes et naturellement aussi les bourgeois du village, qui ont fortement soutenu le projet. Il y a tout de même eu deux assemblées afin de voter. Merci également à Philippe Limacher, Jean-Paul Bindy et le conseil communal de Vermes. Thomas aimerait aussi dire un grand Merci, à sa chère épouse Elisabeth, qui a pris beaucoup de temps pour les démarches administratives.
C'est parti !
Tout était enfin prêt : la construction de terrasses, les haies, l'échange des terres, la superficie de la nouvelle parcelle ainsi que l'autorisation de la surface du vignoble avec l’administration « Economie Rurale » dont le chef est Jean-Paul Lachât. Thomas et Elisabeth ont enfin pu authentifier l’échange des terres avec le notaire par un froid de décembre 2011. Ils sont devenus les fières propriétaires de la parcelle « Clos du Droit » qu'ils ont baptisés ensuite « Clos de la Rocaille ».
Terrassement et plantation du vignoble en 2012
Idées et passion
Dans le canton du Jura et en Suisse, la production de vin avec des sortes de cépages résistants aux champignons sont à favoriser afin de montrer qu’ici aussi un autre vin que du pinot noir ou du chasselas est possible. De plus ce type de vin est tout aussi bon et a du caractère.
Dans la production biologique nous pouvons nous en tirer avec quelques traitements fongicides. Toutes les sortes de cépages plantées au Clos de la Rocaille sont résistants aux champignons c’est pourquoi nous produisons avec le label Bio depuis 2019.
Informations pratiques sur la construction du vignoble
Coupe de bois, terrassement, plantation 2012-2013
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Février 2012 : éclaircir la haie d’environs 160m3, coupe de bois avec Arthur Zinder, Seehof;
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20 mars - 5 avril : terrassement avec Albert Steiner (entreprise spécialisée en terrassement) à Winterthur;
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8 -10 mai : 4000 pieds de jeunes vignes sont plantées avec Ernst Gasser Hallau;
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25 mai 2013 : 1000 pieds de Monarch sont plantés.
Surface viticole de 142 Ares
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Vin rouge: Monarch 24 a - Cabernet Cantor 26 a - a Cabernet Cortis 30 a
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Surface de vin rouge: 80 are ou 59%
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Vin blanc: Solaris 37 a - Johanniter 19
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Surface de vin blanc : 56 a ou 41%
Voici le plan de la répartition des terres du vignoble.
Touts les cépages du vignoble viennent du WBI à Fribourg.